Sumō – L’équilibre absolu est la première exposition d’envergure organisée en France sur cette pratique. Elle prend pour point de départ le travail de deux artistes passionnés : le photographe français Philippe Marinig et le peintre japonais Kinoshita Daimon.
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| Référence | 9788836661848 |
| Artiste-Genre | Art japonais |
| Auteur(s) | Adrien Bossard, Hélène Kessous |
| Editeur(s) | Musée départemental des arts asiatiques, Nice / Silvana |
| Format | Ouvrage broché |
| Nb. de pages | 240 |
| Langue | Bilingue Français / English |
| Dimensions | 280 x 230 |
| Technique(s) | llustrations 215 |
| Date parution | 2025 |
| Musée | Musée départemental des arts asiatiques, Nice |
Catalogue de l'exposition Sumo. L’équilibre absolu, présentée au Musée départemental des arts asiatiques, Nice (20 août 2025 - 2 février 2026).
À la croisée des chemins entre spiritualité, exigence physique et culture populaire, le sumō japonais fascine par son intensité autant que par sa rigueur.
Pratique hautement symbolique et traditionnelle, et pourtant sport de haut niveau inscrit dans le XXIe siècle, le sumō est un savant mélange de technique et d’intuition. Il se distingue par la corpulence de ses athlètes et par des combats, à la rapidité déconcertante, où le vaincu est sanctionné pour sa perte d’équilibre.
Cette notion d’équilibre, entre mouvement et inertie, est au cœur de l’expérience extraordinaire vécue par un lutteur, ou rikishi, au fil d’une carrière, qui prend des allures de quête initiatique, jalonnée d’épreuves, franchies ou non. Le rikishi doit en effet trouver le juste milieu entre ses ambitions personnelles et celles de son écurie, entre la rigueur des usages séculaires et les attraits de la société contemporaine. Au moment de s’élancer vers son adversaire pour l’atari, le premier contact, il porte en lui une quête d’équilibre absolu.
Sumō – L’équilibre absolu est la première exposition d’envergure organisée en France sur cette pratique. Elle prend pour point de départ le travail de deux artistes passionnés : le photographe français Philippe Marinig et le peintre japonais Kinoshita Daimon. Leurs créations sont accompagnées d’œuvres rares, prêtées exceptionnellement au musée départemental des arts asiatiques à Nice pour offrir aux visiteurs un panorama inédit du sumō.
With English Texts
Sommaire
Le sumō, un art asiatique
Adrien Bossard
Dans le cercle sacré.
Philippe Marinig, son regard et le sumō
Adrien Bossard
L’arc, le cercle et la toupie.
Pour une poétique du sumō
Sébastien Galland
Petite histoire du sumō
Éric Faure
Miroir des courageux sekitori du Grand Japon
David Pujos
Kinoshita Daimon, le dernier maître des estampes ukiyo-e de sumō
Brigitte Koyama-Richard
Le sumō à travers l’objectif.
Le fonds Asemi et l’intérêt pour la lutte sacrée en France au tournant du XXe siècle
Manuela Moscatiello
Le Lutteur Tochigiyama
Manuela Moscatiello
Perception du lutteur de sumō dans la société japonaise contemporaine
Yves Cadot
Le sumō ou la lutte des géants japonais : entre rites et obésité
Sylvie Guichard-Anguis
Le quotidien musclé des maîtres du dohyō
Yohann Valdenaire
Banzuke : le classement officiel des lutteurs de sumō
Manuela Moscatiello
Jacques Chirac et le sumō.
Fragments d’une passion intime
Valérie Terranova
Un trophée en hommage au Japon : le vase de Pierre Soulages
Fabienne Fravalo
« Une question de style » : le sumō et ses représentations dans les arts populaires
Jules Ogier
English texts