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Au cours du XIXe siècle, un modeste village de pêcheurs s'élève au rang de mythe : Étretat. La beauté sauvage de la côte normande, avec ses falaises vertigineuses, la mer houleuse, la lumière changeante et l'atmosphère de villégiature loin du tumulte parisien, attire des artistes de toute l'Europe.
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| Model | 9789462304017 |
| Artist | Peinture XIXe siècle |
| Author | Isolde Pludermacher, Alexander Eiling, Sylvie Aubenas, Stéphane Paccoud |
| Publisher | Musée des Beaux-Arts de Lyon / Fonds Mercator |
| Format | Ouvrage relié |
| Number of pages | 280 |
| Language | Français |
| Dimensions | 280 x 230 |
| Published | 2025 |
| Museum | Musée des Beaux-Arts de Lyon |
Catalogue de l'exposition Étretat, par-delà les falaises, présentée au Musée des Beaux-Arts de Lyon (29 novembre 2025 - 1 mars 2026).
Certaines des peintures représentant Étretat ont acquis au fil du temps un statut iconique et se sont imposées dans l’imaginaire collectif. Le catalogue, à travers un ensemble de peintures, dessins, photographies et d’archives, retrace l’histoire de la découverte du village par les artistes et la construction de celui-ci en tant que paysage mythique.
L'exposition prend appui sur quatre œuvres majeures réalisées à Étretat : deux Vagues de Gustave Courbet (1869-1870), ainsi que deux peintures de Claude Monet, Le Déjeuner (1868-1869) et Mer agitée à Étretat (1883). Ces œuvres sont clés dans l’élaboration de nouveaux langages picturaux au fil du XIXe siècle.
Le site est découvert dans les années 1820 par les artistes romantiques, dans le sillage d’Eugène Isabey. Ils sont séduits par le sublime de ce décor, avec ses falaises et ses portes taillées dans la craie, resté préservé car à l’écart des voies de communication. Nombreux sont les artistes, français ou étrangers, à venir séjourner en ces lieux : Eugène Le Poittevin, Johann Wilhelm Schirmer, Eugène Delacroix, Camille Corot et même Victor Hugo. Étretat s’affirme alors comme l’un des centres de la nouvelle peinture. Courbet peint durant l’été 1869 plusieurs tableaux qui comptent parmi ses plus grands succès. Monet y séjourne régulièrement entre 1883 et 1886, travaillant sur le motif des falaises, saisies sous différentes lumières et à divers moments de la journée. À leur suite, Henri Matisse vient en 1920 et livre un épilogue à ce récit en entamant un dialogue avec ses deux illustres aînés, poursuivi par le photographe Elger Esser avec une série réalisée en 2000.
La spécificité d’Étretat est ainsi de devoir sa réputation d’abord aux peintres, puis aux écrivains qui contribuèrent à prolonger le succès croissant de ce lieu de villégiature, qu’il s’agisse d’abord d’Alphonse Karr, de Gustave Flaubert, et surtout de Guy de Maupassant, puis de Maurice Leblanc.
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