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Boris Zaborov - 13, impasse Poule

Boris Zaborov - Publisher Atelier contemporain - Ouvrage broché - Text in Français - Published in 2025

13, impasse Poule est la traduction française inédite du récit autobiographique de l’artiste Boris Zaborov (né en 1935, mort en 2021) paru en russe en 2018.

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Model 9782850351891
Artist Boris Zaborov
Author Boris Zaborov
Publisher Atelier contemporain
Format Ouvrage broché
Language Français
Dimensions 200 x 160
Published 2025

D’un évènement à l’autre, Boris Zaborov dresse librement le tableau de son développement spirituel et professionnel, exposant sa visée créatrice autant que sa vision de la culture mondiale. Le récit comprend une description des événements tragiques de son enfance en temps de guerre, et couvre toute la vie ultérieure de l’auteur jusqu’en 2018.

« L’œil de Boris Zaborov suit, au fil de sa mémoire, un parcours contrasté autant qu’imprévisible, aux allers et retours entre temps et lieux, entre passé lointain et passé proche, qui de fait ressemble, au moins de prime abord, au parcours de la danse harmonieuse d’une abeille butinant parmi les innombrables fleurs d’un champ très étendu. Et les chercheurs entomologistes de déceler un algorithme biologique expliquant les données relatives à ce vol. Mais pour un esprit humain aussi riche, profond et original que celui de Zaborov possédant dans ses gènes le lyrisme littéraire de la grande Mère Russie et un sens atavique hébraïque du voyage, aucun algorithme ne peut lui imposeur un parcours qui ne soit pas absolument suggestif, libre et profondément personnel.

Aussi le récit de sa vie aux multiples expériences et rencontres, de son enfance à Minsk, expose-t-il maints souvenirs. En eux apparaissent (dans un désordre chronologique proche d’un défilé aléatoire visionnant le théâtre du monde) les oppressions du stalinisme, les inoubliables années de la formation artistique en cette même ville de Minsk, mais en outre celles inculquées et transmises à Léningrad et Moscou, les tragédies de la guerre, les rencontres avec des personnages charismatiques, et bien évidemment les amitiés, les aurores frémissantes, les années vécues ou imaginaires, les maladies, les disparitions. Sont aussi abordés les attentions indésirables du KGB, les rencontres imprévues, les trains de nuit, l’émigration successive à Vienne puis à Paris. Et comme dans toute pièce théâtrale de valeur y figurent des pauses, des intermèdes, voire même des songes qui participent avec naturel au rythme de la narration.

Certes, si B. Zaborov décrit de manière précise autant que modeste ses succès artistiques, la reconnaissance de son talent (en témoignent le succès de ses expositions en Europe et dans le monde entier incluant l’accueil ô combien gratifié du Musée Pouchkine de Moscou voulue par sa directrice Irina Aleksandrovna Antonova, mythique doyenne des historiens de l’art et responsables du musée), il expose et analyse sensations et émotions dans des pages d’une grande finesse toute proustienne, brillantes et viscéralement lyriques. Cela peut renvoyer à la vue d’un vaste paysage aux multiples et fluides couleurs sous l’infini du ciel ou illustrer un souvenir tel celui de la peau claire d’une jeune femme à l’épaule nue légèrement effleurée. Toutefois, son regard d’artiste s’affirme dès l’enfance lorsqu’il voit la plus habituelle des images à savoir celle d’une vision perçue dans le matin au sein d’une isba. Il convient de rappeler ce que B. Zaborov précisait : « au centre une tache aveuglante, rougeâtre, au croisement des ombres dans la perspective d’une fenêtre siégeait assis - trônant, le chat noir de la maison, immobile, monumental, tel un sphinx, pattes intérieures tendues et postérieures repliées à l’instar d’une gravure de Gustave Doré. Du museau il rencontrait l’élastique et fragile rayon de lumière provenant de la fenêtre. Des myriades de grains de poussière s’agitaient sans cesse dans ledit rayon sans dépasser la frontière, nettement distincte, entre lumière et ombre ». Le rouge et le noir, la lumière et l’ombre, la position statufiée voire hiératique du chat et le voile toujours en mouvement de la poussière que le soleil dorait…. Tels sont ces ingrédients quotidiens et en même temps ces ingrédients archétypaux qui forgent et déterminent une originale vision picturale de la vie, celle de B. Zaborov, qui dès lors lui impose à jamais son enchantement. » Cristina Acidini, Presidente dello Accademia delle Arti del Disegno di Firenze.- Extrait de l’introduction de la traduction italienne de l’ouvrage.

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