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Charles Gleyre. Le Génie de l'Invention

Publisher Cinq Continents - Broché - 291 pages - Text in Français - Published in le 19/10/2006

Peintre académique actif à Paris après 1838, ayant parcouru l’Italie et le Moyen-Orient, maître d'un atelier fréquenté notamment par les futurs impressionnistes, Charles Gleyre marque son époque à plus d'un titre.

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Model 9788874393558
Publisher Cinq Continents
Format Broché
Number of pages 291
Language Français
Dimensions 286 x 287 millimètres
Published le 19/10/2006

Peintre académique actif à Paris après 1838, ayant parcouru l'Italie et le Moyen-Orient, maître d'un atelier fréquenté notamment par les futurs impressionnistes, Charles Gleyre marque son époque à plus d'un titre. Républicain convaincu, de tempérament crépusculaire - pour reprendre la belle formule d'Henri Focillon -, dessinateur sévère dans la veine d'Ingres, séduit par l'éloquence romantique, Charles Gleyre se révèle surtout un inventeur inlassable de ''nouvelles'' iconographies, tant dans ses oeuvres néo-grecques que dans ses grands tableaux d'histoire moderne. Après une formation artistique dans l'atelier de Louis Hersent à Paris, puis à l'École des beaux-arts, Charles Gleyre, en 1828, se rend à Rome où il est un habitué du cercle d'Horace Vernet à l'Académie de France. En 1838, il entame un voyage autour du bassin méditerranéen (Sicile, Malte, Corfou, Albanie, Turquie, Grèce, Egypte, Liban) en tant que dessinateur engagé par un riche industriel américain, John Lowell Jr. En 1840, de retour à Paris après une absence de presque dix ans, il participe à la décoration du château de Dampierre sous la direction générale d'Ingres. En 1843, son tableau Le Soir ou Les Illusions perdues (Paris, musée du Louvre) remporte un succès majeur au Salon, et devient l'icône de toute une génération. A la faveur de cette réussite, Gleyre reprend l'atelier de Paul Delaroche où il enseigne gratuitement jusqu'en 1870 et où il accueille, entre autres, les futurs impressionnistes Bazille, Monet, Renoir, Sisley. Après un second succès au Salon de 1845, l'artiste voyage à Milan, Padoue et Venise. Il exécute des peintures d'histoire moderne pour le Canton de Vaud en Suisse, son pays d'origine. 1849 est l'année de sa dernière exposition au Salon où, pour protester contre le gouvernement de Napoléon III, il cessera de présenter ses oeuvres. Pendant les années 1850 et 1860, Gleyre se lie d'amitié avec des figures majeures du champ artistique, entre autres Gustave Flaubert, Alfred de Musset et Maxime Du Camp. Il se réfugie en Suisse en 1871 pendant la guerre franco-allemande. Affaibli, il retourne à Paris en 1872. Il meurt en 1874, laissant sur son chevalet une esquisse sur le thème du Paradis terrestre. Son meilleur ami et critique d'art Charles Clément hérite de ses oeuvres et, en 1878, publie la première biographie consacrée à l'artiste.


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