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La nouvelle série de peintures de Takashi Murakami se fonde sur l'un des motifs les plus importants de la calligraphie japonaise, le cerle enso, qui symbolise le vide, l'unité et l'infini dans le bouddhisme Zen.
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Référence | 9791090490864 |
Artiste-Genre | Takashi Murakami |
Auteur(s) | Mari Hashimoto |
Editeur(s) | Dilecta |
Format | Ouvrage relié |
Nb. de pages | 112 |
Langue | Français |
Dimensions | 305 x 230 |
Date parution | 2015 |
Le minimalisme de la plupart de ces nouvelles peintures pourrait surprendre un public qui identifie l'oeuvre de Murakami au simple corpus des fleurs colorées et des monstres (séduisants). Pourtant, l'artiste peint depuis des années les grandes figures du bouddhisme zen : Daruma, connu comme le fondateur de l'école Zen ; le bras coupé du moine Eka, successeur de Daruma.
Plus récemment encore, dans The 500 Arhats, une peinture de 100 mètres de long, Murakami représente les 500 sages ayant atteint l'illumination par la contemplation des éléments déchaînés. Ce tableau, qui marque un tournant radical de son travail, a été peint suite au tremblement de terre de 2011 au Japon.
Les peintures enso résultent d'une démarche calme, spirituelle. L'enso est le prérequis de tout acte artistique, un moment où l'esprit laisse au corps la liberté de création. Traditionnellement tracé au pinceau en un seul geste, à la fois spontané et maîtrisé, le cerlce de l' enso ne permet aucun retour en arrière. L'enso de Murakami est unique, formé à la peinture en bombe, par dessus ses accumulations emblématiques de fleurs ou de crânes. Ainsi tracé, le motif devient un hommage aux traditions japonaises et un retour à une pratique minimale, fruit d'une démarche à la fois artistique et spirituelle.
Cet ouvrage livre à la fois les reproductions de cette nouvelle série ainsi que des images de la réalisation de ces oeuvres.
Takashi Murakami, né en 1962 à Tokyo, est un artiste plasticien japonais. Après ses études au lycée, il rêve de devenir animateur de dessins animés et s'inscrit à l'Université des Arts de Tokyo, où il suit le cursus Peinture, spécialité nihonga. En 1995, il fonde le studio de production Hiropon Factory et commence à exposer en Europe et aux États-Unis. En 2001, Hiropon Factory devient Kaikai Kiki Corporation, structure qui lui permet de soutenir le travail de plusieurs jeunes artistes, mais aussi de produire et commercialiser des produits dérivés. Considéré comme l'un des chefs de file du néo-pop japonais dit Superflat, il revendique l'héritage de Warhol et du pop art américain, tout en analysant la manière dont l'art japonais peut trouver une autonomie face au modèle occidental. Ses sculptures monumentales, peintures, papiers peints, et autres objets puisent directement dans l'imagerie manga japonaise, qui est détournée et amplifiée sur des thèmes d'où émergent des questionnements à première vue absents de l'aura kitsch et kawaii des bandes dessinées japonaises. En septembre 2010, il expose ses oeuvres dans le château de Versailles.
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Vériablement très intéressant
Peu connu mais, personnage extrêmement intéressant. Personnage très moderne des échanges internationaux. A lire à tout prix !