Nathanaëlle Herbelin

Les œuvres figuratives de Nathanaëlle Herbelin sont marquées par leur caractère profondément humain : l’artiste donne une place importante à la vie quotidienne, qu’elle enveloppe de poésie et de sensibilité. Portraits de ses proches, scènes de genre remises au goût du jour, natures mortes utilisant les objets les plus contemporains de nos quotidiens ou encore paysages désertiques font partie de son vocabulaire personnel.

De sa touche délicate, de sa palette chromatique si caractéristique et rappelant certaines fresques, Nathanaëlle Herbelin raconte des histoires intimes et ouvre un univers dans lequel le temps semble suspendu, comme si elle voulait montrer des souvenirs ou des pans de sa mémoire ou encore construire des ponts entre l’intime et le social.

Six textes – de Caroline Bourgeois, Emanuele Coccia, Henry-Claude Cousseau, Nicolas Gausserand, Loïc Le Gall et Anaël Pigeat – et un entretien de Guslagie Malanda avec l’artiste ponctuent le livre afin de donner quelques clés de lecture à son œuvre déjà prolifique : poétique de sa peinture, question du temps, de la mémoire, de l’espace, du paysage et de sa géographie, de la lumière, de l’intime et de l’ouverture et, bien sûr, de son rapport au dessin et à la photographie. L’ouvrage est augmenté de textes de Caroline Bourgeois et de Nicolas Gausserand, commissaire au musée d’Orsay, où Nathanaëlle Herbelin a récemment bénéficié d’une exposition de grande ampleur, ainsi que de nouveaux tableaux.

Nathanaëlle Herbelin, née en 1989 en Israël, vit et travaille entre Paris et Tel Aviv.