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Hervé Le Nost - My favorite things

Hervé Le Nost - Editions La manufacture de l'image - Ouvrage broché - 64 pages - Textes en Français - Publié en 2021

Première monographie consacrée à l'œuvre d'Hervé Le Nost. Une centaine de reproductions en couleur ponctuent cet ouvrage afin de revenir sur quarante années de quête artistique.

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Référence 9782366690521
Artiste-Genre Hervé Le Nost
Auteur(s) Dominique Marchès, Elise Girardot, Eva Prouteau, Hervé Le Nost, Isabelle Tessier (préface)
Editeur(s) La manufacture de l'image
Format Ouvrage broché
Nb. de pages 64
Langue Français
Dimensions 300 x 200
Date parution 2021

Hervé Le Nost investit le champ de la sculpture, de ses enjeux et de son histoire. Une réflexion mobile dont l'expression trouve des réponses protéiformes issues de vecteurs aussi variés que la statuaire, l'installation, le dessin, la photographie, la numérisation, la vidéo ou encore la céramique. Les textes d'Isabelle Tessier, Éva Prouteau, Élise Girardot, Iamo Yang, Feng Xi et Wang Dong interrogent et analysent les divers aspects de ce riche parcours.

"Depuis plusieurs décennies, l’œuvre d’Hervé Le Nost s’articule autour de séries issues de procédés plastiques que sont l’assemblage, la sculpture, l’installation, le dessin, la photographie, la vidéo … associés à des techniques diverses telles que le verre et la céramique.

Ces procédés, qui interagissent les uns avec les autres, émergent grâce à un archivage régulier de photographies dans lesquelles l’artiste puise pour créer sa propre « fabrique du regard ». Le cheminement du travail se structure par des combinaisons et des rapprochements avec les territoires de l’art et l’idée du chaos nietzschéen : « Il faut porter encore en soi un chaos, pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante1. » Les pièces qui en résultent se situent à l’intersection de sources et de contextes qui les déterminent et en déterminent les variations.

L’œuvre englobe la complexité d’un monde qui entre en résonance avec la propre histoire de l’artiste et des formes d’écriture qu’il fait converger vers le champ des arts plastiques. Hervé Le Nost revendique le principe de farfelu, de rapprochements fortuits qui ont cette capacité de réduire les frontières de l’art et de la culture. Son intérêt pour les cultures populaires lui permet non seulement d’échapper aux modèles établis, mais également de remettre en jeu et de réinventer des expériences qui placent sa pratique dans un équilibre précaire d’une richesse saisissante.

Un univers s’ouvre sur une exploration de matières et de leurs potentialités grâce à des collaborations avec des ateliers tels que le Centre international d’art verrier (CIAV) de Meisenthal en Lorraine, Henriot-Quimper ou l’Institut de la céramique de Jingdezhen en Chine. De même, la musique lui permet de prélever des fragments de monde qui s’offrent à lui dès les années 1970 et 1980 lors de concerts à Rennes.

Durant cette période, deux rencontres sont déterminantes : celle du critique d’art charismatique Bernard Lamarche- Vadel qui enseigne alors à Quimper, où prend naissance la revue Artistes, et celle de Richard Wentworth rencontré en Angleterre à la Leicester Polytechnic School of Art.

Avec le premier, qui l’invite à présenter ses sculptures dans l’exposition « Ouvrir en beauté » (1984), il tisse un lien d’amitié avec un sentiment fort de partage d’idées et d’affinités prolongé par la rencontre de nombreux artistes et critiques. Le second, qui a joué un rôle de premier plan dans la nouvelle sculpture britannique à partir des années 1970, lui a montré que des gestes modestes et une approche très libre, issus d’expériences quotidiennes, pouvaient modifier la définition traditionnelle de la sculpture et de la photographie.

Pour autant, Hervé Le Nost ne se sent pas appartenir à une famille, sinon à celles qu’il a constituées, comme Odetta Family (2015-…), une galerie de portraits en trois dimensions qui reprennent la forme des vases Odetta édités durant la période Art déco. Cette série, comme celles qui ponctuent son travail, fait partie d’une œuvre qui porte en elle la force d’un paradoxe par l’aspect unitaire qu’elle revêt malgré une pluralité de matières, de couleurs, de supports, de formes… issus de gestes et de pratiques multiples." Isabelle Tessier, directrice de l’artothèque de Vitré Communauté.

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