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Publié le Friday 06 May 2011
L'exposition DOGON présente l'histoire de l'art et de la culture dogon, depuis le Xe siècle jusqu'à nos jours, à travers près de 350 oeuvres exceptionnelles issues de collections du monde entier et rassemblées pour la première fois en France.
"L'art des Dogon conjugue un sens de la rigueur plastique et une vision du cosmos dont le pouvoir d'enchantement, malgré l'avancée des connaissances, reste intact. " Stéphane Martin, président du musée du Quai Branly.
La cosmogonie et le mythe de création dogon, d'une grande richesse, sous-tendent l'ensemble des coutumes et de l'art dogon.
"Les Dogon comptent dix siècles d'existence sur les falaises de Bandiagara au Mali. Dans ce paysage escarpé, ils ont bâti leurs abris et leurs sanctuaires où veillaient
leurs fascinants gardiens de bois sculptés, protecteurs de la communauté. Le mythe fait partie intégrante de leur vie. Il rythme leur quotidien, s'inscrit dans leurs croyances et leurs rituels. Il révèle aussi le mystère de leurs origines." Stéphane Martin.
Les thèmes les plus courants de la statuaire dogon sont les représentations humaines : cavaliers, maternités, hermaphrodites personnifiant l'idéal de réunion des deux sexes ou personnages aux bras levés implorant le dieu Amma pour l'obtention de la pluie. Elles servent de réceptacle pour le nyama des morts - énergie vitale de chaque individu- , dans d'autres cas, elles sont utilisées contre les maladies.
La géographie particulière du pays dogon, son relief varié et le relatif isolement des habitants, ont permis à des écoles d'artistes de développer des styles très différents.
La première partie de l'exposition présente ces différents styles et l'évolution des formes selon les peuples dogon.
La deuxième section de l'exposition s'intéresse à la fascination des anthropologues pour la culture dogon.
La dernière section présente les objets caractéristiques de la culture dogon, autres que les statues ou les masques.
Les 140 objets exposés dans cette section témoignent de l'importance de représenter le mythe d'origine jusque dans les objets du quotidien et les éléments d'architecture tels que les bijoux, les portes, les serrures, les sièges, les appuie-têtes, les sculptures d'animaux, etc. Ces objets déclinent les mêmes thèmes « magico-religieux » que les sculptures présentées dans la première partie.
Aujourd'hui, la culture dogon est distincte de la religion mais elle reste néanmoins vivante et évolutive. Une partie des jeunes générations, comme les anciens, s'en revendiquent avec fierté, et se réapproprient les traditions notamment au cours de « festivals de masques ». Ces danses chorégraphiées pour les étrangers, concentré d'une authenticité reconstruite, ont été pour partie moteurs de ce renouveau.
Les quelques 400 000 Dogon qui peuplent aujourd'hui le plateau ont ainsi su préserver, adapter et renouveler leur culture.
Informations pratiques
Dogon (5 avril - 24 juillet 2011)
Musée du quai Branly - 27, 37, 51 quai Branly, Paris 7e.
Métro 9/Iéna, Alma-Marceau, Métro 6 /Bir Hakeim. RER : Pont de l'Alma (RER C). Bus 42 arrêt Tour Eiffel ; 63, 80, 92 : arrêt Bosquet-Rapp ; 72 arrêt musée d'art moderne - Palais de Tokyo. Parking payant accessible par le 25 quai Branly.
Horaires : Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 19h, nocturne le jeudi, vendredi et samedi jusqu'à 21h. Fermé le lundi.
Tarif : Billet Collection 8.50 €, tarif réduit : 6 €.
Catalogue d'exposition : Dogon, éd. Somogy.
L'exposition sera présentée à la Kunst und Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland, à Bonn, du 2 septembre 2011 au 1er janvier 2012 et au Palazzo Reale à Milan, du 21 février au 3 juin 2012.
Commissariat d'exposition : Hélène Leloup, spécialiste de l'art dogon