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La Grande Mosquée des Omeyyades, Damas

Art & Civilisations - Editions Imprimerie nationale - Ouvrage relié - 271 pages - Textes en Français - Publié en 01/09/2010

L'un des plus anciens monuments (temple araméen, temple grec, église byzantine, mosquée) et des plus prestigieux de l'architecture musulmane. Les mosaïques, l'un des joyaux du patrimoine mondial, sont reproduites dans leur intégralité.

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Référence 9782742790326
Artiste-Genre Art & Civilisations
Auteur(s) Gérard Degeorge
Editeur(s) Imprimerie nationale
Format Ouvrage relié
Nb. de pages 271
Langue Français
Dimensions 305 x 270
Date parution 01/09/2010
Poids 2.248

Édifiée par le sixième calife omeyyade, le conquérant al-Walid (705-715), sur l’emplacement d’un ancien temple païen d’Hadad-Jupiter devenu église, la grande mosquée de Damas fut d’emblée considérée comme l’une des merveilles du monde.

Géographes, historiens, voyageurs, rivalisèrent de superlatifs pour en louer le caractère unique. Cette admiration universelle tient d’abord à l’ampleur de ses dimensions et à l’audace de sa conception architecturale, tranchant avec celle des mosquées précédentes pour mieux rivaliser avec les plus fameuses églises de la Syrie.

L’immense salle de prière, désormais séparée de la cour par une façade monumentale, adopte le plan basilical d’inspiration antique et se développe de part et d’autre d’un “transept” médian, déployant ses colonnes de marbre à chapiteaux corinthiens, reliées par des arcs outrepassés selon la tradition byzantine. La coupole à tambour octogonal, les trois minarets, la cour pavée de marbre blanc, entourée de piliers et de colonnes alternées, les portes ouvragées, la Maison de l’argent (Bayt al-Mal), de structure octogonale, elle aussi, et construite selon la technique byzantine: tout porte la marque d’un grandiose dessein.

Mais la merveille des merveilles, ce sont les mosaïques. En grande partie détruites par l’incendie de 1893, elles ornaient originairement les murs de la salle de prière et des vestibules, les murs de fond des portiques ainsi que tous les piliers. Un grand panneau, redécouvert en 1927 sur le mur du portique ouest et restauré depuis, est à lui seul un chef-d’oeuvre artistique absolu. La richesse chromatique est accentuée par les incrustations de nacre illustrant la lumière, symbolique, des lampes omniprésentes dans le décor.

L’univers entier est représenté en ce lieu qui s’affirme le centre du monde : la luxuriance d’une nature souvent qualifiée de “paradisiaque” ; la théâtralité des architectures de villes et de palais qui rappellent les plus glorieuses créations de Rome et de Byzance, à Pompéi, à Boscoreale, à Sainte-Marie-Majeure, à Saint-Georges de Salonique, au Grand Palais des empereurs de Constantinople.

L’auteur relate en détail, citant chacune des sources, la lente redécouverte par l’Occident d’un lieu dont il était exclu et dont il refusa longtemps, jusqu’au milieu du siècle dernier, d’attribuer la création à l’islam, prétendant que la mosquée n’était rien d’autre que l’ancienne basilique chrétienne. Ainsi, le livre participe-t-il de l’incessant mouvement de reconstruction et de restauration qui, au fil des siècles et de leurs catastrophes, séismes et incendies, rétablit dans sa gloire l’unique, la sans pareille mosquée des Omeyyades.

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