Peintre, créatrice de costumes et de masques, décoratrice de théâtre, Leonor Fini est une artiste aux multiples talents qui a inspiré de nombreux écrivains, poètes et photographes.
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| Référence | 9782073111388 |
| Artiste-Genre | Leonor Fini |
| Auteur(s) | Laurence Benaïm |
| Editeur(s) | Gallimard |
| Format | Ouvrage relié |
| Nb. de pages | 288 |
| Langue | Français |
| Dimensions | 240 x 170 |
| Date parution | 2025 |
Peintre, créatrice de costumes et de masques, décoratrice de théâtre, Leonor Fini (1907-1996) est une artiste aux multiples talents qui a inspiré de nombreux écrivains, poètes et photographes.
Dans un texte riche et poétique, illustré de tableaux et d’archives, Laurence Benaïm part sur les traces de l’artiste, de Buenos Aires à Trieste, des bals parisiens aux rivages corses. Elle brosse ainsi un portrait personnel de sa vie et de son œuvre, dessinant, en filigrane, une histoire artistique du XXᵉ siècle.
"Ses figures muettes portent en elles les angoisses d’une génération passée de l’opulence aux ruines, des lumières aux ténèbres. Adulée, crainte, puis longtemps tenue en disgrâce par les critiques,Leonor Fini occupe une place particulière dans l’histoire de l’art du XXe siècle. Elle est le peintre de la nuit inquièteet des contes de fées qui tournent mal. Quand elle n’est pas invisible, on l’identifie surtout à son œuvre illustrée, ses gravures de chats, ses masques, et pas à tous, car il y avait ceux qu’elle créait pour ne pas les porter, et encore moins les vendre. Pour le reste, ses os flottant dans des univers marécageux lui valent trop souvent une étiquette morbide et vengeresse associée à ses corps calcifiés, ses fêtes secrètes ; son franc-parler l’a figée dans un rôle de dominatrice dont elle est devenue la première victime :« Je peux être un ange mais aussi être cruelle avec les hypocrites,les menteurs, les violents ; les femmes ont été si longtemps maltraitées, il n’est pas étonnant qu’elles désirent être cruelles. »Son « retour » sur le marché serait lié à celui des muses moins reconnues pour leur œuvre que pour leur rôle d’accompagnatrice, leur style bohème, excentrique. Des postures qu’en réalité elle détestait. Aux revendications féministes, Leonor Fini a toujours opposé « le désir de s’exprimer, de réinventer la vie ». Censée la légitimer, l’étiquette même de « surréaliste » l’occulte au lieu de la révéler, et pose un masque supplémentaire." Laurence Benaïm - Extrait de l'introduction.
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