Claude Monet, Joan Mitchell - Dialogue et retrospective

Dès son enfance à Chicago, Mitchell découvre la peinture européenne (Cézanne, Van Gogh, Mondrian et Kandinsky). Si dans la première moitié des années 1950, Mitchell prend part à la scène américaine marquée par l’expressionnisme abstrait, l’exposition démontre la singularité de son style.

Elle s’installe définitivement à Paris en 1959 et en 1968 elle part vivre à Vétheuil. En choisissant de s’installer là-bas, Mitchell se retrouve, inconsciemment ou non, sur les traces de Monet, qui y vécut avant d’acheter, non loin de là, la propriété de Giverny. Si elle a toujours refusé que l’on compare ses peintures à l’œuvre tardive de Monet, les deux artistes ont pourtant en commun cette incessante observation de la nature et de ses infimes variations saisonnières, une recherche constante des effets de couleur et de lumière, un jeu avec les surfaces picturales monumentales.