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Un bestiaire mécanique. Horloges à automates de la Renaissance

Arts décoratifs - Editions Monelle Hayot - Ouvrage relié - 200 pages - Textes en Français - Publié en 2016

L'ouvrage accompagne la première exposition entièrement consacrée aux horloges à automates de la Renaissance conçus entre 1580 et 1640.

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Référence 9782903824969
Artiste-Genre Arts décoratifs
Auteur(s) Alexis Kugel
Editeur(s) Monelle Hayot
Format Ouvrage relié
Nb. de pages 200
Langue Français
Dimensions 300 x 212
Technique(s) 255 illustrations
Date parution 2016
Poids 1.500
Musée Galerie Kugel, Paris

Catalogue de l'exposition Un bestiaire mécanique. Horloges à automates de la Renaissance, présentée à la Galerie Kugel, Paris (9 septembre - 5 novembre 2016).

Plus de trente automates peuplent l’exposition, constituant ainsi la plus grande collection jamais assemblée. On y découvre une ménagerie d’animaux exotiques : lions, dromadaires, éléphants, ours, singes... À chaque heure ou bien à la demande, les mécanismes des automates s’activent : une gueule féroce s’ouvre, une langue sort, une patte se lève, une queue se balance, tandis que les yeux roulent au rythme de l’horloge. Si les animaux prédominent au royaume des automates, on y croise également des personnages singuliers, notamment un turc à cheval brandissant son cimeterre et des dompteurs d’ours et de lion tirant sur leur corde.

Ces merveilleux objets combinant l’art de la sculpture, de l’horlogerie et parfois de l’ébénisterie, furent réalisés pour l’essentiel dans la ville d’Augsbourg, alors principal centre artistique germanique. Rivalisant de fantaisie et d’ingéniosité, ils fascinèrent les cours européennes.

On les retrouve aujourd’hui dans les plus grands musées historiques : Vienne, Dresde et Munich. Ils servirent parfois de précieux cadeaux diplomatiques. À partir du milieu du XVIe siècle, des horloges automates furent régulièrement envoyées au sultan à Istanbul, dans le cadre du tribut annuel dont l’Empire s’acquittait pour préserver la paix. Au XVIIe siècle, des automates furent offerts, parmi d’autres horloges et curiosités scientifiques, à l’empereur de Chine par les prêtres jésuites qui souhaitaient, par ce geste, propager les idées chrétiennes en Asie.

Près de 400 ans après sa création, ce bestiaire mécanique continue de nous émerveiller.

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