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Monographie sur le céramiste Georges Jouve (1910-1964), dont le style se caractérise par une approche sculpturale de la céramique, mêlant formes libres et épurées.
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| Référence | 9782376661061 |
| Artiste-Genre | Georges Jouve |
| Auteur(s) | Karine Lacquemant |
| Editeur(s) | Norma |
| Format | Ouvrage relié |
| Nb. de pages | 288 |
| Langue | Bilingue Français / English |
| Dimensions | 310 x 240 |
| Date parution | 2025 |
Monographie sur le céramiste Georges Jouve (1910-1964), dont le style se caractérise par une approche sculpturale de la céramique, mêlant formes libres et épurées.
"La forme doit venir de l'intérieur et pousser vers l'extérieur, c'est-à-dire être gonflée. C'est une loi générale de l'objet. Les émaux seront plus beaux sur les surfaces pleines, et puis il y a cette idée que l'objet doit contenir quelque chose. Il est normal qu'il en contienne le maximum dans le petit volume, et que la forme garde le même esprit si l'objet ne doit rien contenir."
Georges Jouve naît en 1910 à Fontenay-sous-Bois, dans une famille de décorateurs. À 17 ans, il s’inscrit à la prestigieuse École Boulle où il apprend l’histoire de l’art et se forme au métier de sculpteur. Diplômé en 1929, Jouve continue à se former en suivant les cours de plusieurs académies libres de peintures (Jullian et Grande Chaumière notamment).
Après avoir débuté une carrière de décorateur de théâtre, Jouve est mobilisé lors de la deuxième Guerre Mondiale. Emprisonné par les Allemands, il s’évade en 1943 et part se réfugier à Dieulefit (dans la Drôme) jusqu’à la Libération. C’est là qu’il découvre l’art de la céramique, auprès notamment du céramiste Étienne Noël, chez qui il fabrique des objets décoratifs et des figurines religieuses inspirées des Santons.
Jouve retourne à Paris en 1944 et installe son atelier rue de la Tombe-Issoire. Là, l’artiste s’éloigne vite de la poterie traditionnelle, renonçant au travail au tour pour modeler à la main des créations, qui deviennent de véritables sculptures abstraites, rythmées par un sens unique des volumes et des couleurs.
Dans les années 50, son style résolument moderne et atypique vaut à Jouve de collaborer avec plusieurs ensembliers et décorateurs parmi lesquels Jacques Adnet ou Mathieu Matégot. En 1953 cependant, l’artiste se découvre atteint de saturnisme suite à sa lente intoxication au plomb contenu dans ses émaux. Il part se reposer en Bourgogne avec son épouse, avant de quitter définitivement Paris en 1954 pour s’installer à nouveau dans le Sud : à Pigonnet, dans la région d’Aix. Il s’y rétablira et se liera d’amitié avec les céramistes du groupe de l'École d'Aix (parmi lesquels René Ben Lisa, Carlos Fernandez ou Jean Amado). Son style continue alors à évoluer vers une céramique plus épurée et minimaliste, aux tonalités solidement monochromatiques mais profondes : jaunes ou verts prairie, oranges lumineux, noirs luisants, blancs crémeux.
En 1956, Steph Simon ouvre sa Galerie de mobilier (aménagé par Charlotte Perriand) et y défendra le vase "Cylindre" de Georges Jouve jusqu’en 1974, date de fermeture de la boutique. En 1959, Jouve expose son travail à la galerie La Demeure de Denise Majorel. Après le décès de l’artiste en mars 1964, la galeriste lui dédiera en 1965 une vaste rétrospective "Hommage à Jouve, 20 ans de céramique".
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