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François Bocion, au seuil de l'Impressionnisme

François Bocion (1828-1890) - Editions 5 Continents - Ouvrage broché - 215 pages - Textes en Français - Publié en 2006

L’ouvrage propose une réflexion inédite sur un peintre qui, à l’écart de l’impressionnisme, développe en Suisse le goût de la peinture en plein air. 

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Référence 9788874393541
Artiste-Genre François Bocion (1828-1890)
Auteur(s) Collectif, Dominique Radrizzani, Laurence Rippstein
Editeur(s) 5 Continents
Format Ouvrage broché
Nb. de pages 215
Langue Français
Dimensions 280 x 240
Technique(s) 215 illustrations couleurs
Date parution 2006
Poids 1.3
Musée Musée Jenisch, Vevey (Suisse)

À côté d’une anthologie des chefs-d’œuvre les plus connus de Bocion sont proposées des mises en parallèle avec les artistes qui ont nourri sa réflexion picturale (Camille Corot, Barthélemy Menn, Charles Gleyre, Gustave Courbet), ont éclairé sa démarche (Eugène Boudin, Claude Monet) ou ont suivi son enseignement (Eugène Grasset, Ernest Biéler). De nombreuses pages témoignent également du talent de Bocion dessinateur.

Après une enfance entre Lausanne, Montreux et Vevey, François Bocion part en 1845 pour Paris, où il travaille dans l’Académie de Charles Gleyre. De retour à Lausanne en 1848, il est nommé professeur de dessin à l’École industrielle où il enseignera jusqu’à sa mort. Le lac est son domaine, un sujet idéal dont il multiplie les portraits pour ne le délaisser qu’à l’heure des vacances, quand, dès 1874, il s’attaque à la lagune de Venise ou aux bords de mer de San Remo.

Une section entière décrit les liens particuliers qui unissent François Bocion au chef de file du réalisme, Gustave Courbet (en exil à la Tour-de-Peilz de 1873 jusqu’à sa mort en 1877), à côté duquel il va peindre sur le motif et dont il est désigné pour expertiser l’atelier en 1877.

Si François Bocion reste au seuil de l’impressionnisme, plusieurs éléments le rapprochent clairement de Monet de douze ans son cadet: l’un et l’autre ont écouté Eugène Boudin, l’un et l’autre sont issus de l’atelier de Charles Gleyre à Paris, l’un et l’autre plantent leur chevalet en pleine nature, tirant parti des reflets aquatiques et analysant les effets de la lumière à différentes heures du jour.

> Publié à l'occasion de l'exposition du musée Musée Jenisch, Vevey

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