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Le critique et historien de l’art David Sylvester (1924-2001) est une figure centrale de la scène artistique londonienne durant toute la seconde moitié du vingtième siècle, ses écrits forment une somme considérable, et son nom évoque un critique passionné et impitoyable qui a fortement marqué le paysage culturel et artistique de l’Angleterre de l’après-guerre.
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| Model | 9782850351709 |
| Artist | David Sylvester |
| Author | David Sylvester. Traduction et présentation d’Olivier Weil |
| Publisher | L'Atelier contemporain |
| Format | Ouvrage broché |
| Number of pages | 160 |
| Language | Français |
| Dimensions | 180 x 110 |
| Published | 2025 |
Le critique et historien de l’art David Sylvester (1924-2001) est à la fois très connu et profondément méconnu. Figure centrale de la scène artistique londonienne durant toute la seconde moitié du vingtième siècle, ses écrits forment une somme considérable, et son nom évoque un critique passionné et impitoyable qui a fortement marqué le paysage culturel et artistique de l’Angleterre de l’après-guerre.
En revanche, dans notre pays, où il n’a jamais été un personnage médiatique, l’importance et la portée de l’œuvre de Sylvester ne sont que très peu connues en dehors des illustres entretiens menés avec Francis Bacon. Les trois textes autobiographiques qui composent ce volume offrent pour la première fois au lectorat francophone l’occasion d’en apprendre davantage sur la vie et l’œuvre de David Sylvester.
Memoirs of a Mug (« Mémoires d’un cornichon ») est probablement la première tentative autobiographique de David Sylvester. Les événements dont il est question se déroulent entre 1953 et 1959, années au cours desquelles il est lié à un groupe d’artistes et d’écrivains gravitant autour de Francis Bacon, qui s’adonnent quasi-quotidiennement à des équipées nocturnes dans les clubs de Soho. Certains d’entre eux, Lucian Freud en particulier mais aussi Bacon, sont à cette époque des passionnés de jeu. Portant sur des années décisives pour Sylvester, cet « autoportrait en joueur » dévoile les prémisses d’une évolution qui aboutira à faire de lui l’une des figures majeures du monde de l’art britannique de la seconde moitié du vingtième siècle.
Curriculum Vitae est le seul des textes à avoir été publié du vivant de Sylvester. Rédigé pour ouvrir un recueil d’articles composé et publié en 1996, il a été conçu comme une introduction d’un catalogue d’exposition, offrant un aperçu « de première main » des principales étapes de sa carrière en tant que critique d’art, auxquelles s’entremêlent des considérations plus subjectives qui apportent un éclairage inédit sur ses goûts et ses centres d’intérêt, dont on comprend qu’ils dépassent largement l’art du XXème siècle.
Enfin, Memoirs of a Pet Lamb (« Mémoires d’un petit biquet ») est le fruit de la reprise par David Sylvester du désir d’écrire le récit de sa vie, en commençant par le début, seulement quelques mois avant sa disparition en 2001. Il en résulte le récit truculent de ses années d’enfance et d’adolescence pendant l’entre-deux guerres, au sein d’une famille juive émigrée de la première génération, établie dans la banlieue de Londres.
S’il ne fait pas de doute que David Sylvester est un écrivain – il était connu pour accorder une importance capitale à la qualité de ses textes –, ses tentatives autobiographiques se sont pour la plupart soldées par des échecs. Il a été tenté par cette entreprise dès les années 1950, âgé de tout juste 30 ans, et s’y est essayé à de multiples reprises, mais malgré sa puissance de travail hors du commun, il n’est jamais vraiment parvenu à écrire le récit de sa vie. Comme il le confesse dans « Curriculum Vitae », l’autobiographie, qu’il considérait probablement comme le domaine littéraire par excellence, « n’était pas son genre ». Cette ambition déçue explique le caractère parcellaire de son œuvre autobiographique qui se résume aux trois textes rassemblés dans cet ouvrage, et c’est précisément parce qu’ils sont les seules traces qui nous sont parvenues de la volonté désespérée de David Sylvester d’écrire sa vie qu’ils constituent des documents exceptionnels.
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