L’œuvre sculpté de Marta Pan (1923-2008) met en jeu l’espace, l’équilibre, le mouvement naturel, car, d’après elle « le matériau de base de la sculpture, ce n’est ni la pierre, ni le métal, ni le béton. C’est l’énergie, son énergie. »
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Model | 9782702203835 |
Artist | Marta Pan |
Author | Jean-Clarence Lambert |
Publisher | Cercle d'art |
Format | Ouvrage relié |
Number of pages | 200 |
Language | Français |
Dimensions | 300 x 260 |
Technique(s) | Nombreuses illustrations N&B et couleurs |
Published | 1994 |
Formée à l’Académie des Arts de Budapest, où elle suit des études de dessin, peinture et sculpture dès l'âge de 15 ans, Marta Pan s’installe à Paris en 1947. Elle a 24 ans. Elle est alors inspirée par les végétaux (oignons, coques, racines) dont elle dessine les articulations selon des plans de plus en plus rapprochés, avec une très grande sensualité.
A Paris elle rencontre d'abord Fernand Léger, puis peu plus tard Brancusi : « En me montrant Le nouveau-né, il lui a donné un petit mouvement. La sculpture s'est balancée, et Brancusi a murmuré :"Je crois que ça devait être comme ça la commencement du monde". » Marta Pan ajoute : « Depuis lors, j'aime les sculptures qui bougent naturellement.
Cette rencontre a été un enrichissement quia longtemps travaillé en moi jusqu'à mes sculptures en 1956. En 1952 Marta Pan épouse l'architecte André Wogenscky.
1954 : première sculpture en bois : L'ébène
1956 : collaboration avec Maurice Béjart pour le ballet Le teck avec la sculpture du même nom.
1957 : première sculpture en équilibre Balance à deux
1967 : création de dispositifs scéniques pour Jean-Louis Barrault et Maurice Béjart. Premières sculptures en plexiglas.
1994 : inauguration du Signal à la bifurcation des autoroutes A6/A46 au nord de Lyon exposition à l'Isetan Museum of Art, à Tokyo.
Ainsi Marta Pan poursuit-elle son ascèse, d'œuvre en œuvre et de projet en projet : »Je rêve d'aller dans le désert, faire quelque chose, là ou il n'y a pas trop de contraintes, sinon le climat ? » Ce désert, cet espace absolu peut-il exister sinon comme sa propre création ? « un ailleurs, un monde serein en rupture avec ce qui l'entoure. Un enclave de paix. Et de silence ». Ajoutant le bruit de l'eau fait partie du silence ».
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