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Yves Klein et ses contemporains - Le ciel comme atelier

Yves Klein - Editions Centre Pompidou-Metz - Ouvrage broché - 224 pages - Textes en Français - Publié en 2020

Le Centre Pompidou-Metz présente une exposition consacrée à Yves Klein (1928-1962), figure majeure de la scène artistique française et européenne d’après-guerre.

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Référence 9782359830583
Artiste-Genre Yves Klein
Auteur(s) Emma Lavigne
Editeur(s) Centre Pompidou-Metz
Format Ouvrage broché
Nb. de pages 224
Langue Français
Dimensions 280 x 230
Date parution 2020
Poids 0.975
Musée Centre Pompidou-Metz

Catalogue de l'exposition Le ciel comme atelier - Yves Klein et ses contemporains, présentée au Centre Pompidou-Metz (18 juillet 2020 - 1er février 2021)

Le catalogue est consacré aux affinités esthétiques que le peintre développa au cours des années 1950 avec une constellation d'artistes appartenant à la mouvance Gutai au Japon, au mouvement spatialiste en Italie ou encore au groupe Zero en Allemagne et au groupe NUL aux Pays-Bas. C'est à cette époque que la recherche de l'artiste autour de l'immatériel atteint son apogée.

Yves Klein projeta avec eux l’art dans une nouvelle odyssée. Le ciel, l’air, le vide et le cosmos figurent alors l’atelier immatériel propice à réinventer l’art et le rapport de l’homme au monde après la tabula rasa de la guerre.

Dans le contexte de la conquête spatiale, la dimension poétique du cosmos se trouve mise à l’épreuve et Klein affirme : « Ce ne sera pas avec des rockets, des spoutniks ou des fusées, que l’homme réalisera la conquête de l’espace car, ainsi, il resterait toujours un touriste de cet espace ; mais c’est en l’habitant en sensibilité. »

Dès 1946, Yves Klein signe de son nom l’envers du ciel s’appropriant cet espace infini comme l’une de ses toiles, tandis que les spatialistes autour de Lucio Fontana s’aventurent à faire « apparaître dans le ciel des formes artificielles, des arcs-en-ciel merveilleux ».

Piero Manzoni s’engage dans la quête d’un espace sans limites au sein duquel « la matière devient une énergie pure » qui répond à la recherche de sensibilité picturale immatérielle de Klein et à celle d’Otto Piene qui envisage l’art comme le médium sensoriel et régénérateur permettant de reconnecter l’homme à l’univers.

Artistes présents ou exposés : Bernard Aubertin, Claude Bellegarde, Alberto Burri, Enrico Castellani, Constant, Dadamaino, Lucio Fontana, Hans Haacke, Hiroshi Hamaya, Oskar Holweck, Eikoh Hosoe, Fumio Kamei, Akira Kanayama, Kikuji Kawada, Yves Klein, Gyula Kosice, Yayoi Kusama, Liliane Ljin, Heinz Mack, Piero Manzoni, Sadamasa Motonaga, Saburo Murakami, Henk Peeters, Otto Piene, Giuseppe Pinot-Gallizio, Roberto Rossellini, Rotraut, Shozo Shimamoto, Fujiko Shiraga, Kazuo Shiraga, Takis, Jean Tinguely, Günther Uecker, Jef Verheyen, Lothar Wolleh, Gil J. Wolman.

Des essais inédits d’historiens de l’art développent les principales thématiques de l’exposition. Emma Lavigne, présidente du Palais de Tokyo et commissaire  de  l’exposition,  explore  la  quête  de  sensibilité immatérielle qui traverse la dimension performative  de  l’œuvre  d’Yves  Klein  et  tout  particulièrement son Journal d’un Jour .Luca Massimo Barbero, directeur de l’Institut d’histoire de l’art de la Fondation Giorgio Cini et commissaire associé  à  la  collection  Peggy  Guggenheim,  de  Venise, étudie le rôle central de Lucio Fontana dans l’approche  de  l’espace  chez  les  artistes  de  cette  époque. Yuko  Hasegawa,  directrice  artistique  du  musée d’Art contemporain de Tokyo (MOT), aborde les  relations  entre  Yves  Klein  et  l’esthétique  des  avant-gardes   japonaises   autour   de   la   notion   du   vide.   Antje   Kramer-Mallordy,   maître   de   conférences à l’université Rennes 2, analyse le rôle fédérateur  des  expositions  dans  la  collaboration  entre Yves Klein et le mouvement ZERO. Frédéric  Migayrou,  directeur  adjoint  du  Musée  national  d’art  moderne  en  charge  de  la  création  industrielle, interroge l’emblématique Architecture de  l’air  d’Yves  Klein,  projet  d’une  conquête  de  l’espace  par  la  sensibilité,  au  regard  des  utopies  architecturales de l’après-guerre.Parmi  les  auteurs  qui  apportent  leur  expertise  à   cet   ouvrage   en   analysant   les   croisements   spécifiques des œuvres d’Yves Klein et de certains de  ses  pairs,  on  retrouve  notamment  Valérie  Da  Costa, Hélène Guenin, Noémi Joly, Giovanni Lista, Florence de Mèredieu, Aomi Okabe, Sophia Sotke ou Dominique Stella.

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