Lettre d'information

UX - La culture en clandestins

Broché - 198 pages pages - - Publié en 01/02/2009

Untergunther se présente comme un groupe clandestin d'exploration urbaine de 7 membres (et divers sympathisants), avec à leur tête Lazar Kunstmann, dont le souhait est de restaurer les « parties invisibles du patrimoine » que l'administration n'entretient pas faute de crédits. Il intervient de préférence dans la capitale et ses nombreux monuments, le quartier latin plus particulièrement.

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Référence 9782754103411
Format Broché
Nb. de pages 198 pages
Dimensions 14cm x 21cm x 1,3cm
Date parution 01/02/2009
Poids 410 g

L'Administration ignorait tout, et ses chefs ignoraient le reste. En un mot, tout allait très bien jusqu'en septembre 2004, où des sources policières révélèrent l'existence d'une salle de cinéma clandestine sous le Palais de Chaillot : « Équipé notamment d'un bar et d'un dispositif anti-intrusion sophistiqué, l'étrange repère serait celui d'un groupe jusque-là inconnu du public comme des autorités : La Mexicaine de Perforation.

Trois ans plus tard, un article du journal Le Monde annonçait que le Centre des Monuments Nationaux portait plainte contre un groupe surnommé les Untergunther... pour « la restauration clandestine de l'horloge monumentale du Panthéon ». L’affaire de l’horloge du Panthéon est un bon exemple de la manière dont l’Administration déconsidère le patrimoine qu’elle est censée gérer.

Mais pour aborder ce sujet, faut-il encore expliquer qui sont les Untergunther, et ce qu’est l’UX, l’organisation clandestine dont ils sont la branche restauration. À première vue, on pourrait penser qu’un tel projet doit être le fait d’un groupe très organisé, ayant un engagement vis-à-vis du patrimoine assez particulier, et par conséquent se demander quelle curieuse philosophie l’anime. Mais en réalité, pour agir de manière cohérente, un groupe clandestin est obligé d’être organisé et d’avoir une approche rationnelle pour toute action et tout projet, beaucoup plus qu’une simple association de bénévole et plus encore qu’une entreprise à but lucratif. Quant à son engagement vis-à-vis du patrimoine, je dirais qu’il est naturel et commun à presque tout le monde, dans la mesure où ce patrimoine est celui de tous, et pas uniquement de ses gestionnaires.

Ces groupes, bien que clandestins, ont un principe extrêmement simple : lorsque l'affaire est connue par d'autres sources que la leur, il devient parfaitement inutile de s'en cacher. Voici donc le récit de leurs expériences, souterraines ou non, qui ont conduit à une pratique culturelle pas toujours agréable aux autorités.

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