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Voir l'Italie et mourir

Editions Flammarion - Ouvrage broché - 384 pages - Textes en Français - Publié en 28 avril 2009

Le "Grand Tour" n'a pas disparu après le siècle des Lumières et l'émergence d'autres modèles esthétiques que ceux de l'Italie. Sa faveur sur les artistes et les simples touristes connaît même après 1850 un essor impressionnant, qu'ont favorisé les progrès de la communication et ceux de la photographie.

 

Catalogue de l'exposition "Voir l'Italie et mourie, présentée au musée d'Orsay (7 avr. - 19 juil. 2009).

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Référence 9782081224254
Editeur(s) Flammarion
Format Ouvrage broché
Nb. de pages 384
Langue Français
Dimensions 280 x 220
Date parution 28 avril 2009
Poids 1.080

À la fin des années 1840, le procédé mis au point par Daguerre est utilisé par des érudits pour garder le souvenir de l'architecture de Venise et de Rome.

Dans la capitale des États pontificaux, le Britannique Calvert-Jones, un proche de Fox-Talbot, introduit en Italie le procédé de photographie sur papier mis au point par ce dernier donnant ainsi naissance à une véritable école dont les membres, architectes ou peintres, se rencontrent au Caffé Greco, lieu de ralliement de tous les pensionnaires de l'Académie de France à Rome.

Le "Grand Tour" du XVIIIe siècle évolue, il n'est plus réservé à une élite, et des ateliers, à Venise, à Rome ou à Florence, reproduisent pour les amateurs les monuments et sites célèbres, sur épreuves, ou, si les moyens de ces derniers le permettent, sous forme de mosaïque.

Une Italie pittoresque, faite de femmes en costume régional au visage de madone, de lazzarone et des pifferari est promue par la littérature et la peinture de Stendhal et Ann Radcliff à Lépold-Robert et Gérôme, puis par les photographies des peintres Caneva et Lebel.

La grande aventure de l'Italie, c'est le Risorgimento, l'unification du pays, jusque là fragmenté en plusieurs États sous domination étrangère. Préfiguré dans les opéras de Verdi, son accomplissement grâce à Garibaldi sera figuré sur un mode héroïque dans les tableaux d'un Fattoti et les photographies d'un Le Gray.

Autour de 1900, pour les pictorialistes, tels Heinrich Kühn ou Alvin Langdon Coburn, Venise et Rome restent un passage obligé, et leur vision symboliste de l'Italie peut se mesurer aux tableaux de Böcklin ou de Hans Thoma.

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