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Publié le Thursday 07 August 2025
Près de 70 œuvres permettent de découvrir la personnalité et l’art de Lucie Cousturier, qui fut critique d’art, peintre néo-impressionniste, écrivain, engagée pour la connaissance et l’émancipation du peuple Noir.
Lucie Cousturier (1876-1925) présente, au début du XXème siècle, une personnalité hors du commun. Ses amis artistes Paul Signac et Maximilien Luce ne tarissent pas d’éloges à son endroit, tout comme le critique d’art Félix Fénéon.
L'exposition offre la première présentation monographique de cette peintre depuis ses études sur des autoportraits ou des natures mortes, jusqu’à l’aquarelle, qu’elle privilégiera sur la fin de sa carrière.
Elève de Paul Signac, auteure notamment d’un ouvrage consacré à Georges Seurat en 1922, elle connaît parfaitement les principes du divisionnisme et en maîtrise la technique. Cependant, elle le trouve trop contraignant et choisit de s’en libérer. Elle conserve la juxtaposition des couleurs pures, mais utilise une brosse qui produit des formes carrées, s’éloignant des touches habituelles du néo-impressionnisme.
Le parcours débute par ses autoportraits et les portraits d’elles réalisés par ses amis Théo van Rysselberghe et Maximilien Luce. Ces premières peintures, et les études correspondantes, montrent également combien elle travaillait de façon académique, recourant à l’autoportrait comme si elle était son propre sujet d’expérimentation.
D’une façon générale, Lucie Couturier choisit ses sujets dans son entourage immédiat. C’est ainsi que les portraits qu’elle réalise sont ceux de son fils ou de femmes de son milieu. Ses carnets de dessins permettent d’appréhender l’évolution du travail jusqu’à l’œuvre achevée.
Les paysages que peint Lucie Cousturier sont aussi des lieux qu’elle connait bien : les toits de Paris et le Bois de Boulogne, quelques marines en Bretagne, et desLucie Cousturier paysages architecturés, comme à Diénay en Bourgogne. Chez elle, sur la Côte d’Azur, ses paysages de prédilections demeurent les jardins les champs et les maisons, bien plus que le bord de mer.
Elle peint des tableaux clairs, francs et harmonieux dont Félix Fénéon écrivit qu’ils étaient « d’une saveur aiguë où jouaient les seules teintes du prisme dans un subtil lacis d’arabesques. C’étaient aussi d’élégantes, prestes et elliptiques aquarelles. »
La dernière section, consacrée à l’Afrique, marque une rupture dans l’œuvre de l’artiste. Lorsque les tirailleurs sénégalais arrivent près de sa maison à Fréjus, la découverte de ces étrangers devient sa priorité et elle abandonne la peinture à l’huile au bénéfice de l’aquarelle qui, à l’instar de l’écriture, lui permet d’apporter un témoignage plus spontané.
Informations pratiques :
• Catalogue d'exposition Lucie Cousturier. Une artiste chez les néo-impressionnistes, éd. Gourcuff-Gradenico
• Musée de l’Annonciade, 2, place Georges Grammont – 83990 Saint-Tropez
• Ouvert tous les jours de 10h à 19 en période estivale Juillet, Août, Septembre. Basse saison: Janvier, Février, Mars, Novembre, Décembre : du mardi au Dimanche de 10h à 17h. Moyenne saison: Avril, Mai, Juin – Octobre : du mardi au Dimanche de 10h à 18h.
• Plein tarif : 6 € - Tarif réduit : 3.50 €.
Commissariat de l’exposition : Adèle de Lanfranchi, spécialiste de l’œuvre de l’artiste
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