L'Auvergne de la modernité (1890-1940)

L’Auvergne de la modernité explore les liens entre Paris et l’Auvergne entre 1890 et 1940. Des personnalités locales, comme Maurice Busset, qui fut artiste et conservateur adjoint du musée de Clermont, s’efforcent de promouvoir les artistes auvergnats à Paris et à Clermont-Ferrand.

Cette dynamique s’inscrit dans un contexte de décentralisation et de valorisation des provinces. Le Pavillon du Massif Central à l’Exposition internationale de 1937 en est la vitrine. Durant l’entre-deux-guerres, l’Auvergne attire de nombreux artistes, séduits par ses paysages et ses stations thermales, comme Marc Chagall ou Chaïm Soutine, qui profitent de la région dans les années 1920. Une communauté artistique se forme autour de Murol.

Parallèlement, les sculptures d’Antoine Rabany, associées ultérieurement à l’Art Brut sous le terme « Barbus Müller », rencontrent un succès inattendu auprès des collectionneurs et artistes d’avant-garde. Une de ses œuvres, longtemps considérée comme un faux archéologique, a été récemment ré-attribuée par le musée d’art Roger-Quilliot. Cet ouvrage développe l’ensemble de ces thématiques.

Sommaire

De mystérieuses sculptures : de Chambon-sur-Lac à Philadelphie

Maurice Busset (1879-1936), ambassadeur de l’Auvergne

L’attractivité artistique de l’Auvergne

L’Auvergne à Paris et au-delà
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