L'Ange de l'histoire - Palais des Beaux-arts, Paris

L'exposition prend appui sur un texte de Walter Benjamin s'inspirant d'une aquarelle de Paul Klee afin de tracer le portrait de "l'ange de l'Histoire" comme "poussé vers l'avenir auquel il tourne le dos" et assimiler le processus historique à un champ de ruines. Tableaux, photographies du XIXe siècle et oeuvres d'artistes contemporains sont présentés.

Davantage qu'un simple catalogue, la publication du Palais des Beaux‐arts constitue un prolongement éditorial de l'exposition, et fait appel à de nombreux auteurs: conservateurs, artistes contemporains, critiques d’art, scientifiques, écrivains, philosophes, en privilégiant la forme de l’entretien et des propos recueillis.

 

Elie During, Jean-Yves Jouannais, Pamela Lee ou Simon Njami contribuent, avec un texte ou un entretien, au sommaire de L’Ange de l’Histoire. La critique d’art Léa Bismuth s’entretient avec les quatorze artistes de l’exposition collective, et Kathy Alliou (commissaire du Belvédère) avec les plus jeunes artistes, diplômés ou étudiant des Beaux‐Arts.

 

Chacune des sections de l’exposition est introduite par son commissaire. “L’Ange de l’Histoire” comprend ainsi des textes de Dominique Van de Casteele, Anne‐Marie Garcia et Emmanuel Schwartz, conservateurs aux Beaux‐arts de Paris, tandis que l’exposition collective d’art contemporain est présentée sous la forme d’une discussion entre Kathy Alliou, Armelle Pradalier et Nicolas Bourriaud.

 

La monographie de Glauco Rodrigues donne lieu à un cahier conçu comme un mini‐livre encarté dans le catalogue et comporte les reproductions des oeuvres exposées, un ensemble de textes critiques, des documents photographiques ainsi que sa biographie.

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