La peinture dans le duché de Savoie à la fin du Moyen Age (1416-1536)

Le vaste territoire du duché de Savoie, qui s’étend du lac de Neuchâtel à la Méditerranée, comprend deux grandes zones culturelles, divisées par une portion des Alpes : d’un côté, le Pays de Vaud, Genève, la Savoie et le comté de Nice, où l’on parle des dialectes franco-provençaux ; de l’autre, le Val d’Aoste, le Piémont et le Marquisat de Saluces, tournés davantage vers la péninsule italienne. Il constitue ainsi un formidable laboratoire permettant d’analyser les mécanismes propres à la géographie artistique

L’ouvrage se donne deux objectifs : d’une part, établir un état des connaissances tout en ouvrant de nouvelles pistes de recherche sur les oeuvres et sur des peintres tels que Jean Bapteur, Hans Witz, Antoine de Lonhy ou encore Giovanni Martino Spanzotti ; d’autre part, sur un plan plus théorique, expliciter quelques principes qui déterminent la dynamique des échanges culturels à la fin du Moyen Age.

Sommaire

Avant-propos

Introduction

1. La construction d’une identité (1416-1440)
1.1. Les choix culturels
1.2. Un peintre de cour : Jean Bapteur

2. La cour et la ville : Chambéry et Genève (1440-1465)
2.1. L’impact du concile de Bâle
2.2. Le modèle bourguignon

3. Le transfert culturel : de Chambéry à Turin (1465-1504)
3.1. Antoine de Lonhy et le renouveau piémontais
3.2. L’orientation française

4. La régionalisation de la production (1504-1536)
4.1. Le modèle piémontais
4.2. Une peinture savoisienne ?

Conclusion

Planches couleur
Bibliographie
Index