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Francisque Millet, le paysage au XVIIe siècle

Editeur(s) : --> Editions Georges Naef - Ouvrage relié - 159 pages - Textes en Français - Publié en 19/03/2010

De Jean-François Millet, dit "Francisque" (1642-1679), on ne sait encore que peu de choses. Issu d'une famille d'artistes venue de Flandre, il se trouvait à Paris dès 1660. "Agréé" par l'Académie Royale de Peinture  et de Sculpture, il ne se plia pourtant jamais aux formalités qui devaient permettre son admission définitive.

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Référence 9782831304120
Artiste-Genre Auteur(s) Bernard Biard
Editeur(s) Georges Naef
Format Ouvrage relié
Nb. de pages 159
Langue Français
Dimensions 295 x 240
Date parution 19/03/2010
Poids 1.220

Comme chez de nombreux peintres de son époque, les paysages de Francisque Millet (1642-1679) sont composés. Chacun de leurs éléments est sélectionné pour en rechercher la beauté et l'équilibre, avec une observation attentive de la nature dans chaque arbre, chaque détail des roches et chaque nuage. Le terme composé évoque les principes de Giovanni Battista Agucchi, qui conseillait de retenir dans un paysage uniquement ce qu'il considérait comme approprié au tableau. Mais dans le paysage composé se retrouvent les penchants de chaque peintre.

Les études sur les paysagistes du XVIIe siècle ne sont pas rares et sont, très souvent, de grande qualité, mais il semble qu'elles intéressent surtout les historiens de l'art.  Elles restent ainsi dans un milieu de personnes cultivées alors que, même parmi des amateurs d'art, le paysage du XVIIe est mal connu.

Si l'on demandait à un écolier de citer un peintre français du XVIIe siècle français, un nom lui viendrait peut-être à l'esprit: celui de Nicolas Poussin (1594-1666) et, éventuellement, celui de Claude Gellée dit le Lorrain (vers 1602-1682). Il lui serait également difficile d'imaginer que le paysage ait été considéré comme un genre mineur tant, pour lui, le portrait, la peinture religieuse ou mythologique lui paraissent de moindre intérêt.

Ce n'est pas que les tableaux montrant la nature aient été méprisés au début du XVIIe siècle, chacun sait maintenant que la peinture de paysage, en particulier nordique, était recherchée. Les amateurs appréciaient Pieter Brueghel dit le Vieux (vers 1525-1569), Jan Brueghel dit de Velours (1568-1625), mais aussi Paul Bril (1554-1624), Jan Both (1608-1641), Cornelis van Poelenburgh (1595-1667), et Herman van Swanevelt (1600-1655) pour n'en citer que quelques-uns. Le marché, de surcroît, était inondé de gravures d'artistes nordiques de qualité inconstante mais qui prouvent l'intérêt du public pour des sujets loin des portraits, des scènes mythologiques ou religieuses.

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