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Que recouvre cette formule « d’artiste-historien » ? L’artiste fait-il de l’histoire ou fait-il l’histoire ? L’artiste peut-il être historien au même titre que l’historien patenté ?
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Référence | 9782757211885 |
Artiste-Genre | Revue d’histoire de l’art |
Auteur(s) | Sous la direction de Juliette Lavie et Pierre Sérié, |
Editeur(s) | Somogy |
Format | Ouvrage broché |
Nb. de pages | 176 |
Langue | Français |
Dimensions | 240 x 170 |
Date parution | 2017 |
Marginalisé dans ce rôle dès la fin du XVIIIe siècle par les nouveaux opérateurs de récits – critiques d’art, historiens d’art, érudits, etc. –, l’artiste, comme le soulignent les essais publiés dans ce numéro, ne désinvestit pas cette pratique de l’écriture, mais l’exerce dans des espaces où l’historien de métier n’a pas toute autorité : les sociétés artistiques, les revues spécialisées, les musées, etc.
Outre cet aspect, ces articles donnent à voir une évolution des domaines concernés par la mise en récit proposée par les artistes : l’architecture et la peinture puis, dès la fin du XIXe siècle, la mode, la photographie, la vidéo, et soulignent que selon les époques et les domaines, ils n’ont pas utilisé l’écriture dans le même but, alors même qu’ils partagent des caractères communs comme celui d’être presque toujours enseignants, systématiquement érudits, parfois collectionneurs. Quand il n’est pas un transfuge – préférant l’exercice d’écriture à la pratique de son art –, l’artiste-historien ne voit en l’histoire qu’un moyen, une étape pour s’inscrire dans une filiation, se donner une légitimité artistique et inaugurer une pratique consciente du passé. à l’évidence, loin de clore le sujet, cette livraison par la variété des pistes qu’elle ouvre, grâce à l’ensemble des contributions qu’elle contient, montre que faire de l’histoire pour un artiste n’a jamais été aussi déterminant que faire l’histoire, et qu’au-delà de l’histoire finalement la cause des artistes, est l’art.
Revue de recherche et d’information publiée sous l’égide de l’Association des professeurs d’archéologie et d’histoire de l’art des universités (APAHAU), avec le soutien de la Direction générale des patrimoines, de l’École du Louvre, de l’Institut national d’histoire de l’art et du Centre allemand d’histoire de l’art.
SOMMAIRE
Introduction
Perspectives
– Palette contre plume. Peindre l’histoire de l’art : le cas de Paul Delaroche et de Johann Friedrich Overbeck
– Trois architectes historiens
– La mémoire photographique ou la sensibilité historique des photographes
Études
– Un architecte-historien dans la tourmente révolutionnaire : le cas de Jacques-Guillaume Legrand (1753-1807)
– Girodet ou la conscience de l’Histoire
– Ingres historien et partisan de Jules Romain
– Faire et écrire l’histoire de l’art à Buenos Aires dans les années 1870 et 1880 : de Santiago Vaca Guzmán à Eduardo Schiaffino
– Couturiers historiographes : écrire l’histoire de la mode. Le cas de Gaston Worth (1895)
– La scuola romana et la critique opératoire
– « Primary Structures » : un tournant décisif dans le partage de l’histoire
– Rosen hors de son propos : portrait de l’artiste en canoniste
– Quand les architectes se livrent à l’Histoire : témoignage d’un mandarin des Trente Glorieuses
– L’histoire de l’art comme artefact Leo Steinberg vu à travers Juan Downey
– Les écrits de Homma Takashi sur l’histoire de la photographie : mise en récit et prises de vue
Méthode
– Querelle de compétence : historiens contre artistes
varia [Publié en ligne sur le blog de l’APAHAU]
– Pamela Bianchi (prix de l’Apahau 2016)
– Un espace à part : le plafond
informations
Résumés/Abstracts
Produits déjà vus