Iznik

Objets d'art (plats, pichets, lampes...) ou fameux carreaux de céramiques qui couvrent les murs des grands monuments de l'art musulman (mosquées d'Istanbul ou d'Edirne, palaisde Topkapi ou de Damas), il se caractérise par ses riches motifs ornementaux.

L'auteur s'attache à décrire la nature particulière de l'art islamique sous les Ottomans, ainsi que les artisans qui ont travaillé dans le cadre des palais impériaux. Puis il examine les liens entre le style de cour en vogue à Istanbul et les ateliers de production d'Iznik au coeur de l'Asie mineure.

Sa parfaite connaissance des principaux styles, et notamment ceux de l'âge d'or des XVe et XVIe siècles, lui permet de distinguer le rôle crucial des deux grands styles : "la forêt enchantée" et "le jardin merveilleux"; il rend aussi hommage aux deux grands créateurs qu'étaient les artistes Shah Kulu et Kara Memi.

Par de très nombreuses représentations florales, animales ou abstraites, le livre traite de tous les principaux décors. Il aborde également les rapports entre les communautés non-musulmanes et l'empire ottoman, sans oublier les destructions et les dommages dus à la guerre, aux tremblements de terre et au feu.

Sommaire
L'art d'un empire
L'islam au coeur de l'art ottoman
Les "hommes de talent" et les artisans de l'Empire
Les débuts de la céramique ottomane à Iznik
Iznik et le style impérial
Carreaux et revêtements muraux
Jardins merveilleux et forêts enchantées sur le marché
Représentations, métaphores et vignettes
Au service de la religion
Les mécénats des "gens du Livre"
Les outrages du temps et de l'histoire
La postérité d'Iznik en Orient et Occident
Recadrage et mise au point