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Lettres de Nicolas de Staël

Nicolas de Staël (1914-1955) - Editions Ides et Calendes - Ouvrage broché - 125 pages - Textes en Français - Publié en 06/10/2011

Ce petit livre présente des extraits choisis de la correspondance de Nicolas de Staël, illustrés de dessins non encore publiés.

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Référence 9782825802472
Artiste-Genre Nicolas de Staël (1914-1955)
Editeur(s) Ides et Calendes
Format Ouvrage broché
Nb. de pages 125
Langue Français
Dimensions 170 x120
Date parution 06/10/2011
Poids 0.175

La publication en 1968 du catalogue raisonné de la totalité des peintures de Nicolas de Staël par Jacques Dubourg et Françoise de Staël accompagné de ses lettres présentées par Germain Viatte provoqua un effet de choc d'autant plus considérable que la complexité de l'itinéraire de l'artiste qu'elle révélait, treize ans après son suicide, était aussi atypique qu'à contre-courant.

Staël apportait superbement la preuve de la vitalité de la peinture, de l'immensité du champ des renouvellements qui s'offraient à elle quand les augures affirmaient programmée sa mort et ne juraient que par le conceptuel, la table rase installée, l'objet.

Au surplus, comme l'écrivit André Chastel, les lettres « c'est Staël à l'état pur [...] dans ses conflits, ses professions de foi, ses violences, ses hésitations et ce qu'on eût nommé à la Renaissance, sa terribilità ». Impossible de s'arranger avec un homme pareillement identifié à sa peinture, surtout que celle-ci avait déjà pris un envol qui ne s'arrêtera plus.

Trente années plus tard, la publication d'un nouvel inventaire de l'oeuvre peint et de la correspondance contribue à préciser encore les éclairages apportés par la publication de 1968, dans une situation où Staël a pris sa place parmi les grands peintres du siècle, où il continue d'être aussi dérangeant au regard de ceux qui croient incarner le contemporain. Simplement, pour entrer dans ses lettres, l'écart s'est agrandi avec cette décennie de l'après-deuxième guerre mondiale où, dans la France violentée et ruinée, coupée du monde pendant cinq années, la peinture se rattrapa dans un bouillonnement d'initiatives, d'inventions, de débats tranchés et tranchants, cruels parce qu'ils touchaient au vif, mais qui restent d'une fraîcheur passionnée sans égale. 

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